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Tuesday, 10 December 2013
Critique de la raison nègre

Pratiques Fanoniennes en Afrique Du Sud: De Steve Biko a Abahlali baseMjondolo
Richard Pithouse nous a parlé la première
fois de Frantz Fanon quand nous avions affaire à des arrestations, après notre
premier barrage routier [en 2005]. Il a dit que Fanon avait écrit que chaque
génération doit découvrir sa mission, la remplir ou la trahir. Fanon a
découvert ce que nous avions découvert au sein de notre génération : si vous
êtes sérieux quant à la victoire, quant à réussir à humaniser le monde, même un
peu, alors votre lutte doit être une politique vivante. Elle doit être détenue
et formée – dans la pensée et dans l’action – par des hommes et des femmes
ordinaires. Si chaque gogo (grand-mère) ne comprend pas votre politique, alors
vous êtes sur la voie d’un autre système hiérarchisé. Vous courez également le
risque de vous retrouver livrés à vous-mêmes face à la répression.
Tuesday, 3 December 2013
Master EuroPhilosophie: Lewis Gordon
![]() |
Lewis Gordon |
Dans le cadre des chaires EuroPhilosophie 2013,
Lewis Gordon effectue un séjour de recherche et d’enseignement à l’Université
de Toulouse II-Le Mirail en décembre 2013.
Programme du séminaire :
Lundi 9 décembre, de 14h à 17h, salle RU003
Lundi 16 décembre, de 14h à 17h, salle RU003
Mardi 17 décembre, de 14h à 17h, salle RU014
Voir le plan du campus de l’UTM
Deux journées d’études sont également prévues
les 12 et 13 décembre : “Fanon: Philosophie, Psychanalyse et Politique”. Toutes les informations à cette adresse: http://memocris.hypotheses.org/135
Frantz Fanon: Psychanalyse, Philosophie et Politique
Frantz Fanon: Psychanalyse, Philosophie et
Politique
Jeudi 12 et Vendredi 13 décembre 2013
Lieu : Université Toulouse Le Mirail, salles RU
014 (Le jeudi) et RU 111 (le vendredi). Les salles sont situées dans l’ancien
Restaurant Universitaire
Psychiatre, philosophe, militant, Frantz Fanon,
n’a cessé de penser les troubles de l’identité, les dérèglements des corps dans
le cadre de sociétés post-esclavagistes et coloniales. Corps meurtris,
asphyxiés, phobiques, mais également douleurs sans lésions (impression de «
tête qui éclate, de langue qu’on avale »), tels sont les symptômes dont Fanon
fait part dans ses deux ouvrages majeurs, Peau Noire, Masques Blancs et Les
Damnés de la terre. Ces diagnostics au croisement de la psychiatrie, de la
psychanalyse, de la phénoménologie et de l’anthropologie ont constitué un
apport essentiel à la question de la race qui continue de traverser nos
sociétés postcoloniales. L’idée de ces journées d’étude est plus
particulièrement de saisir comment les instruments empruntés à ces différents champs
disciplinaires ont permis à Fanon de déplacer le questionnement qui les
sous-tend en rappelant « comment la race compte » (Cornel West) comme impensé
épistémologique. Impensé qu’il convient alors de dévoiler afin de réorienter
son usage politique.
Organisation: Hourya Bentouhami, Norman Ajari
Ces journées sont organisées dans le cadre du
séminaire MémoCris « Mémoires dominées et créations critiques dans les sociétés
post-traumatiques » au sein de l’opération Humanités du Labex Structuration des
Mondes Sociaux.
Monday, 29 July 2013
Sur les traces de Frantz Fanon
Catherine Simon, Le Monde
Certains morts ont de l'avenir. Ils deviennent, non pas des
fantômes, mais des ancêtres doués de parole et capables, quelquefois, d'écouter
les vivants. Frantz Fanon, par exemple. Emporté par une leucémie, en 1961, un
an avant l'indépendance algérienne pour laquelle il s'était battu, le
psychiatre martiniquais a laissé derrière lui une oeuvre d'une puissante
radicalité. Et un cercle d'opiniâtres fidèles qui, en dépit du temps,
poursuivent le dialogue avec lui. Parmi eux : le grand écrivain américain John
Edgar Wideman. Son roman, évidemment inachevé – comme le laisse entendre son
titre –, explore mille et une pistes.
En voici une, qui ouvre le récit : un type comme vous et moi
(presque...) décide, près d'un demi-siècle après avoir lu Les Damnés de la
terre (Maspero, 1961), le dernier livre de Fanon, de lui écrire.
Tuesday, 28 May 2013
L’Afrique aujourd’hui et Fanon: Colloque International, Alger, Bibliothèque Nationale du Hamma 1, 2, 3 juin 2013
L’Afrique
aujourd’hui
et
Fanon
Colloque International
-Alger-
Bibliothèque Nationale du Hamma 1, 2, 3 juin 2013
------------------Lundi
03 juin------------------
Tuesday, 2 April 2013
Saturday, 29 December 2012
Wednesday, 7 November 2012
Tuesday, 14 August 2012
Thursday, 12 July 2012
Fanon en Afrique du Sud : une autre « géographie de la raison » (recension et "bonnes feuilles")
Matthieu Renault, Contretempts
A propos de Gibson, Fanonian Practices in South Africa. New-York/Scottsville : Palgrave Macmillan/University of KwaZulu-Natal Press, 2011.
Pratiques fanoniennes en Afrique du Sud, le titre du dernier ouvrage de Nigel Gibson, figure clé des Fanon studies anglophones 1, témoigne à lui seul de la fécondité (internationale) de l’œuvre du psychiatre et théoricien des décolonisations Frantz Fanon depuis sa mort le 5 décembre 1961. Cette fécondité, elle nous a trop longtemps été masquée par l’oubli 2 dans lequel le même Fanon a été plongé en France. Certes, nous ne sommes plus à présent sans connaître le rôle capital qu’ont pu jouer ses écrits dans la fondation des postcolonial studies anglo-américaines, mais l’on ignore encore trop souvent les multiples appropriations théoriques et pratiques dont ils ont pu faire l’objet hors de l’ « Euro-Amérique » : en Amérique latine, en Afrique, en Asie. Che Guevara s’avérait ainsi être un lecteur averti de Fanon — l’on retrouve encore dans sa bibliothèque personnelle à La Havane un exemplaire annoté de Pour la révolution africaine. L’on songera également à Paolo Freire, auteur brésilien de la Pédagogie des opprimés; à Amilcar Cabral, fondateur du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, théoricien de la révolution africaine dont les thèses sur la culture nationale ne peuvent manquer d’évoquer celles de Fanon; à Ali Shariati 3, grande figure de l’islam réformiste, idéologue (selon ses mots) de la révolution iranienne et qui fut profondément marqué par sa rencontre avec Fanon. Cette liste est évidemment très loin d’être exhaustive, mais elle fait déjà comprendre tout l’intérêt qu’il y aurait à retracer rigoureusement tous ces déplacements de la pensée de Fanon. Ce serait là à n’en pas douter une contribution importante à une étude des circulations « sud-sud » des idées qui s’inscrirait elle-même dans la perspective d’une géographie des savoirs en rupture avec la thèse de la suprématie épistémique de l’Europe conçue comme lieu (à la fois origine et centre) par excellence de production de connaissance.
A propos de Gibson, Fanonian Practices in South Africa. New-York/Scottsville : Palgrave Macmillan/University of KwaZulu-Natal Press, 2011.
Pratiques fanoniennes en Afrique du Sud, le titre du dernier ouvrage de Nigel Gibson, figure clé des Fanon studies anglophones 1, témoigne à lui seul de la fécondité (internationale) de l’œuvre du psychiatre et théoricien des décolonisations Frantz Fanon depuis sa mort le 5 décembre 1961. Cette fécondité, elle nous a trop longtemps été masquée par l’oubli 2 dans lequel le même Fanon a été plongé en France. Certes, nous ne sommes plus à présent sans connaître le rôle capital qu’ont pu jouer ses écrits dans la fondation des postcolonial studies anglo-américaines, mais l’on ignore encore trop souvent les multiples appropriations théoriques et pratiques dont ils ont pu faire l’objet hors de l’ « Euro-Amérique » : en Amérique latine, en Afrique, en Asie. Che Guevara s’avérait ainsi être un lecteur averti de Fanon — l’on retrouve encore dans sa bibliothèque personnelle à La Havane un exemplaire annoté de Pour la révolution africaine. L’on songera également à Paolo Freire, auteur brésilien de la Pédagogie des opprimés; à Amilcar Cabral, fondateur du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, théoricien de la révolution africaine dont les thèses sur la culture nationale ne peuvent manquer d’évoquer celles de Fanon; à Ali Shariati 3, grande figure de l’islam réformiste, idéologue (selon ses mots) de la révolution iranienne et qui fut profondément marqué par sa rencontre avec Fanon. Cette liste est évidemment très loin d’être exhaustive, mais elle fait déjà comprendre tout l’intérêt qu’il y aurait à retracer rigoureusement tous ces déplacements de la pensée de Fanon. Ce serait là à n’en pas douter une contribution importante à une étude des circulations « sud-sud » des idées qui s’inscrirait elle-même dans la perspective d’une géographie des savoirs en rupture avec la thèse de la suprématie épistémique de l’Europe conçue comme lieu (à la fois origine et centre) par excellence de production de connaissance.
Thursday, 28 June 2012
Friday, 16 December 2011
Frantz Fanon en Afrique et en Asie
Samir Amin, Pambazuka
FANON, LES ANTILLES ET L'ESCLAVAGE
Fanon est né Antillais. L’histoire de son peuple, de l’esclavage, de sa relation à la métropole française, a donc été par la force des choses le point de départ de sa réflexion critique. La première et seule révolution sociale que le continent américain ait connu jusqu’aux temps récents est celle des esclaves de Saint Domingue (Haiti) ayant conquis par eux-mêmes leur liberté. La révolution de Saint Domingue coïncidait avec celle du peuple français. L’aile radicale de la révolution française sympathisait donc naturellement avec celle des esclaves ayant conquis leur liberté par eux-mêmes, devenus de ce fait d’authentiques citoyens. Mais bien entendu les colons de la place ne l’entendaient pas ainsi. Le recul de la révolution française s’est traduit dans les Antilles par le rétablissement de l’esclavage, à nouveau aboli par la Seconde République en 1848, sans que pour autant soit aboli leur statut colonial jusqu’en 1945, date à partir de laquelle s’ouvre un chapitre nouveau de leur histoire.
FANON, LES ANTILLES ET L'ESCLAVAGE
Fanon est né Antillais. L’histoire de son peuple, de l’esclavage, de sa relation à la métropole française, a donc été par la force des choses le point de départ de sa réflexion critique. La première et seule révolution sociale que le continent américain ait connu jusqu’aux temps récents est celle des esclaves de Saint Domingue (Haiti) ayant conquis par eux-mêmes leur liberté. La révolution de Saint Domingue coïncidait avec celle du peuple français. L’aile radicale de la révolution française sympathisait donc naturellement avec celle des esclaves ayant conquis leur liberté par eux-mêmes, devenus de ce fait d’authentiques citoyens. Mais bien entendu les colons de la place ne l’entendaient pas ainsi. Le recul de la révolution française s’est traduit dans les Antilles par le rétablissement de l’esclavage, à nouveau aboli par la Seconde République en 1848, sans que pour autant soit aboli leur statut colonial jusqu’en 1945, date à partir de laquelle s’ouvre un chapitre nouveau de leur histoire.
Sunday, 11 December 2011
Frantz Fanon, la colère vive
Paperblog
"Sur le colonialisme, sur les conséquences humaines de la colonisation et du racisme, le livre essentiel est un livre de Fanon : Peau noire, masques blancs. Sur la décolonisation, ses aspects et ses problèmes, le livre essentiel est un livre de Fanon : Les Damnés de la terre. Toujours, partout, la même lucidité, la même force, la même intrépidité dans l'analyse, le même esprit de "scandale démystificateur"." Cet hommage d'Aimé Césaire dit assez la place qu'occupe Frantz Fanon (1925-1961) dans la conscience universelle. Dans le panthéon révolutionnaire qui s'élabore dès le milieu des années 1950, Fanon se situe clairement aux côtés d'Ho Chi Minh, de Che Guevara et des autres grandes figures du monde nouveau. Les Damnés de la terre (Maspero, 1961) ont été, et sont encore, la Bible des mouvements tiers-mondistes.
"Sur le colonialisme, sur les conséquences humaines de la colonisation et du racisme, le livre essentiel est un livre de Fanon : Peau noire, masques blancs. Sur la décolonisation, ses aspects et ses problèmes, le livre essentiel est un livre de Fanon : Les Damnés de la terre. Toujours, partout, la même lucidité, la même force, la même intrépidité dans l'analyse, le même esprit de "scandale démystificateur"." Cet hommage d'Aimé Césaire dit assez la place qu'occupe Frantz Fanon (1925-1961) dans la conscience universelle. Dans le panthéon révolutionnaire qui s'élabore dès le milieu des années 1950, Fanon se situe clairement aux côtés d'Ho Chi Minh, de Che Guevara et des autres grandes figures du monde nouveau. Les Damnés de la terre (Maspero, 1961) ont été, et sont encore, la Bible des mouvements tiers-mondistes.
Thursday, 8 December 2011
Pour se souvenir de Fanon Aujourd'hui, Décembre 6, 2011
Lewis R. Gordon
Souffrant d'une
leucémie et la pneumonie, Frantz Omar
Fanon a vécu sa dernière journée dans
ce qu'il appelle «une nation de lyncheurs».
Bethesda, Maryland, Etats-Unis, était à
peine la place qu'il devrait
prendre son dernier souffle. Mais
tel était le cours de l'histoire.
Un homme mourant de seulement trente-six ans, il vécut une vie
d'au moins 100.
Saturday, 5 November 2011
Frantz Fanon, la colère vive
Louis-Georges Tin, Le Monde des Livres
"Sur le colonialisme, sur les conséquences humaines de la colonisation et du racisme, le livre essentiel est un livre de Fanon : Peau noire, masques blancs. Sur la décolonisation, ses aspects et ses problèmes, le livre essentiel est un livre de Fanon : Les Damnés de la terre. Toujours, partout, la même lucidité, la même force, la même intrépidité dans l'analyse, le même esprit de "scandale démystificateur"." Cet hommage d'Aimé Césaire dit assez la place qu'occupe Frantz Fanon (1925-1961) dans la conscience universelle. Dans le panthéon révolutionnaire qui s'élabore dès le milieu des années 1950, Fanon se situe clairement aux côtés d'Ho Chi Minh, de Che Guevara et des autres grandes figures du monde nouveau. Les Damnés de la terre (Maspero, 1961) ont été, et sont encore, la Bible des mouvements tiers-mondistes.
"Sur le colonialisme, sur les conséquences humaines de la colonisation et du racisme, le livre essentiel est un livre de Fanon : Peau noire, masques blancs. Sur la décolonisation, ses aspects et ses problèmes, le livre essentiel est un livre de Fanon : Les Damnés de la terre. Toujours, partout, la même lucidité, la même force, la même intrépidité dans l'analyse, le même esprit de "scandale démystificateur"." Cet hommage d'Aimé Césaire dit assez la place qu'occupe Frantz Fanon (1925-1961) dans la conscience universelle. Dans le panthéon révolutionnaire qui s'élabore dès le milieu des années 1950, Fanon se situe clairement aux côtés d'Ho Chi Minh, de Che Guevara et des autres grandes figures du monde nouveau. Les Damnés de la terre (Maspero, 1961) ont été, et sont encore, la Bible des mouvements tiers-mondistes.
Friday, 4 November 2011
"Une acuité remarquable"
Nicole Lapierre, Le Monde des Livres
Exploratrice de la mémoire juive, la sociologue Nicole Lapierre, directrice de recherche au CNRS, à qui l'on doit, entre autres, Le Silence de la mémoire (Plon, 1989), s'est aussi intéressée aux Antilles. Elle a entrepris d'étudier, la transmission mémorielle chez les familles noires, notamment dans La Famille providence (avec Claudine Attias-Donfut, La Documentation française, 1997).
Exploratrice de la mémoire juive, la sociologue Nicole Lapierre, directrice de recherche au CNRS, à qui l'on doit, entre autres, Le Silence de la mémoire (Plon, 1989), s'est aussi intéressée aux Antilles. Elle a entrepris d'étudier, la transmission mémorielle chez les familles noires, notamment dans La Famille providence (avec Claudine Attias-Donfut, La Documentation française, 1997).
Tuesday, 25 October 2011
Fanon et l’histoire africaine : Est-ce possible d’humaniser une histoire déshumanisante ?
Jacques Deplechin, Otabenga
Pendant que je relisais Fanon en me demandant ce qui fait sortir
sa trajectoire et ses écrits du lot des travailleurs de, et sur, l
‘émancipation, j’ai rencontré le livre de Marcus Rediker (MR) The
Slaveship: A Human History.1 Le titre m’avait tout de suite perturbé.
Est-il possible de narrer un processus de déshumanisation, tel que
l’esclavage Atlantique, au cours duquel celle-ci s’est faite, entre
autres endroits, dans les navires négriers, et l’appeler une histoire
humaine ? MR, sans l’expliciter en clair, et, peut-être dans son
subconscient, est persuadé que dans l’histoire de l’esclavage, il y a
moyen d’en extraire les éléments qui sont les racines « civilisatrices »
de ce qui adviendra, plus tard, avec le colonialisme, l’apartheid, la
globalisation.
Friday, 21 October 2011
L’universalité de Frantz Fanon
Par Achille Mbembe, Mouvements
Cet article est la préface du livre Frantz Fanon Œuvres, publié à La Découverte en Octobre 2011, en l’honneur du cinquantième anniversaire de la mort de Frantz Fanon.
Cet article est la préface du livre Frantz Fanon Œuvres, publié à La Découverte en Octobre 2011, en l’honneur du cinquantième anniversaire de la mort de Frantz Fanon.
1.
On l’oublie trop souvent, Frantz Fanon appartient à une génération qui,
à deux ou trois reprises, fit l’épreuve du désastre et, dans
l’expérience de fin de monde qu’entraîne toute catastrophe,
indivisément, celle du monde. Il aurait facilement pu compter parmi les
innombrables victimes de la Seconde Guerre mondiale à laquelle il prit
part à l’âge de dix-neuf ans, et de Peau noire, masques blancs comme des Damnés de la terre,
il n’aurait jamais été question. Il connut la colonisation, son
atmosphère sanglante, sa structure asilaire, son lot de blessures, ses
manières de ruiner le rapport au corps, au langage et à la loi, ses
états inouïs, la guerre d’Algérie.
Sunday, 11 September 2011
Abahlali baseMjondolo et la lutte populaire pour le droit à la ville à Durban, Afrique du Sud
Richard Pithouse, Villes Pour Toutes et Tous
Si leur cause est si bonne, pourquoi ne se communiquent-ils pas avec nous et ne permettent-ils pas que la raison et l’équité, fondation des lois justes, nous jugent tous, nous autant qu’eux-mêmes?
- Gerrard Winstanley
L’apartheid confondait la modernité avec un urbanisme spécifiquement blanc. Cette paranoïa raciale a été la source d’une énorme hostilité des Blancs contre la présence des Noirs dans les villes. Bien entendu, autant l’élite que les secteurs populaires qui luttaient contre l’apartheid ont mis au centre de leur politique la demande d’un droit égal à la vie urbaine.
Si leur cause est si bonne, pourquoi ne se communiquent-ils pas avec nous et ne permettent-ils pas que la raison et l’équité, fondation des lois justes, nous jugent tous, nous autant qu’eux-mêmes?
- Gerrard Winstanley
L’apartheid confondait la modernité avec un urbanisme spécifiquement blanc. Cette paranoïa raciale a été la source d’une énorme hostilité des Blancs contre la présence des Noirs dans les villes. Bien entendu, autant l’élite que les secteurs populaires qui luttaient contre l’apartheid ont mis au centre de leur politique la demande d’un droit égal à la vie urbaine.
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